Une expédition telle que je la conçois, n’est pas une ballade de santé. En effet, le but est toujours de s’éloigner le plus possible de la civilisation, pour se retrouver dans des endroits où l’humain n’a jamais posé les pieds. Il faut bien l’avouer ces endroits sont de plus en plus difficiles à trouver. En Amazonie, il y a des zones encore vierge de toute civilisation. Il est bien sûr difficile de les atteindre. Les deux moyens de transport sont la marche ou le kayak gonflable lors d’une remontée d’un fleuve puis d’un petit affluant pour remonter jusqu’aux sources.
Se préparer physiquement et mentalement
Lors de ces expéditions de plusieurs semaines vous serez livrés à vous-même, à moins de faire appel à des guides confirmés. Pour ma part je ne considère pas la seconde solution comme une vraie aventure, mais libre à vous de choisir cette solution si vous ne vous sentez pas capable de le faire seul ou si vous avez la pression familiale qui si oppose. Il se peut que par manque de temps vous ne puissiez l’organiser vous même. Cependant, ne vous surestimez pas, mieux vaut faire appel à des personnes compétente qui seront à mêmes de vous faire découvrir le biotope où vous avez choisi d’évoluer. De plus ces dites personnes vous apprendrons la manière d’évoluer, de vivre voir de survivre dans un milieu qui vous est inconnu. C’est volontairement, que je ne parle pas de milieux hostile, car à mon sens, c’est l’être humain, qui par vanité peu se mettre lui-même dans ce genre de situation pour tester ces propres limites. Est-ce que cela en vos vraiment la peine ? L’aventure, telle que je la défini est en autonomie totale et sans assistance. Dans ce cas précis rien ne doit être laissé au hasard que ce soit au niveau du matériel ou de la préparation physique et mentale. Pour cela, un entraînement sérieux est indispensable. À quoi bon posséder le meilleur matériel, si votre corps déclare forfait.
Cependant, une expédition de dix jours ne demande pas des capacités physiques extraordinaires. Mais pour un citadin, pas très sportif, par manque de temps ou d’envie, doit dans ce cas précis préparer son organisme à subir des efforts dont il n’est pas habitué. Pour une expédition de plusieurs semaines voir de plusieurs mois, une préparation physique sérieuse est nécessaire.
Mon expérience de sportif
Pourquoi ? Mon expérience de sportif de haut niveau, peut je pense vous apporter quelques conseils. Dans le sport, la préparation du corps est intimement liée au mental. Je vous donne un exemple concret qui peut vous faire prendre conscience de l’importance d’un entraînement approprié à votre future expédition. J’ai pratiqué le cyclisme et le sport de combat (boxe anglaise et thaï). À priori, les seconds paraissent plus durs, mais je peux vous certifier que la pratique du vélo de compétition demande plus de sacrifice et des capacités physiques et mentales hors normes pour se maintenir à un niveau d’excellence. J’ai chialé sur mon vélo, jamais sur un ring.
En sport de combat, pour être au top, c’est trois à quatre heures de salle, sans compter les dix kilomètres de footing tous les jours avec un kilo à chaque cheville et cinq cent grammes au poignet en trente minutes pour le cardio. En plus des deux cent cinquante pompes et autant d’abdos. Et que dire d’un entraînement particulier en petit comité lors de remise de gants sur le ring à poil. On se sent forcément vulnérable les parties à l’air.
Mais quand vient le jour du combat, équipé de votre coquille, du protège dent et des gants vous avez l’impression d’avoir une armure et d’être invincible. Et vous vous êtes forgés au fur et à mesure de vos entraînements un mental à toute épreuve.
Cet exemple pour vous faire comprendre l’intérêt d’une préparation appropriée à chaque circonstance. Plus l’entraînement serra dur, moins le serra la compétition. Du moins en théorie. J’ai mis un point d’honneur à terminer ma carrière cycliste sur une victoire. Pour supporter la douleur ressentie dans les jambes pendant plus de deux échappées je me mordais la langue jusqu’au sang et j’ai gagné avec 2 minutes quarante sur le peloton.
Faire face aux imprévus
Pour une expédition pédestre à travers la jungle, en haute montagne, ou la remontée d’un fleuve sauvage en Amazonie il faut aussi prendre conscience que lors de votre périple, vous ne serrez pas à l’abri de divers imprévus (météorologiques ou humains).
Lors d’une rando pédestre, en autonomie totale, il faudra braver les éléments, la chaleur et l’humidité ambiante en région tropicale, le froid, le vent et aussi l’humidité dans les régions boréale, subir parfois des tempêtes de neige en montagne. Même constat en kayak et plus particulièrement en milieu marin lors de forts coups de vent ou la meilleure solution est d’accoster le plus vite possible tout en prenant garde à bien appréhender les déferlantes. Sur une plage de sable, même si on est chahuté et que votre matériel est solidement amarré à votre embarcation, on s’en sort avec un bon éclat de rire. Cela est plus compliqué sur des cotes rocheuses.
Prévoir l’imprévisible fait partie de la préparation, il est dans ce cas précis, intéressant d’avoir des notions de météorologie, de connaître certain signe qui ne trompe pas pour ce protéger le cas échéant. Et d’éviter un naufrage qui peut être lourd de conséquence. Grâce à une bonne préparation vous vous en sortirez sûrement. Revenons à notre randonnée pédestre en autonomie.
L’entraînement physique
Le poids de votre sac à dos sera déterminé par votre aptitude physique tout en prenant en considération votre équipement. Votre sac serra forcément plus volumineux et par conséquent plus lourd en région froide. Il faut donc se préparer à cela par un entraînement approprié. Mais attention, la préparation physique ne se fait pas trois jours avant le départ mais bien en amont. Pour les moins sportifs c’est plusieurs semaines qu’il faut prévoir.
Les jambes soutiennes votre corps, ajouter à cela un poids supplémentaire, en l’occurrence votre sac à dos et un déséquilibre se crée. Il faut donc renforcer ces muscles pour supporter la charge que vous allez porter plusieurs heures par jour et pendant toute la durée de votre séjour.
Pour éviter, voir habituer vos muscles à une saturation d’acide lactique, le renforcement musculaire est nécessaire et permet de protéger vos ligaments, vos tendons et bien sûr vos articulations. L’effort cumulé chaque jour peut vite vous empêcher de progresser par manque d’entraînement. Un programme de trois à neuf semaines suivant votre niveau physique et le degré de difficulté de votre expédition est à prendre en compte. Commencez par des marches de deux heures sur terrain plat avec cinq kilos pour les moins sportif d’entre vous, avec, vos chaussures de rando. Cela permettra de les faire, de les assouplir ou de les changer si elles ne vous conviennent pas. Cela peut arriver et mieux vaut sens apercevoir pendant la préparation physique. Des séances d’assouplissement, après chaque trek, s’avèrent nécessaire.
Il est bon pour un renforcement musculaire des jambes de faire des squats, c’est le mouvement polyarticulaire par excellence. Il sollicite l’ensemble de la zone postérieur ( quadriceps, ischios et fessier).
Le bas du dos n’est pas à négliger, la zone lombaire est une zone sensible du corps qui peu être affecté par des dommages au niveau des ischiotibiaux. La fragilité des muscles abdominaux, des lésions et des hernies discales. Il faut donc renforcer cette partie afin d’éviter de se blesser pendant le trek. Au début, mieux vaut faire des séances courtes mais tous les jours. Vous pouvez ajouter à cela des tractions et des pompes pour renforcer vos épaules et les trapèzes qui soutiennent les sangles du sac à dos. Après quatre semaines vous pouvez commencer à forcer la dose. Faite des marches de quatre heures en situation réel avec votre sac à dos chargé sur des terrains accidentés. Cela vous permet d’équilibrer au mieux votre sac, de bien répartir la charge. A chaque sortie, ajoutez du poids pour tester vos limites, quatre à huit kilos supplémentaire suivant votre corpulence, votre puissance acquise tout au long de votre préparation physique. C’est un entraînement basé sur le foncier, afin d’être à l’aise lors de votre expédition de plusieurs semaines.
Connaître son matériel
Sûr, vous allez souffrir mais c’est le but, comme dit le proverbe qui peut le plus peu le moins. Cela vous permettra d’être à l’aise avec votre sac à dos chargé initialement pour votre expédition. Une fois que vous avez atteint votre forme physique, il est bon de se mettre dans le dur, de scénariser une situation catastrophe afin de tester vos limites physiques et mentales. Comme par exemple une sortie sur deux jours sans eau ni nourriture et si possible dans des conditions météo défavorable. Utiliser le matériel que vous allez emporter, afin de vous familiariser avec votre équipement. Chaque détail à son importance, alors mieux vaut tester vos outils en condition réelle.
Bien connaître son matériel, le ranger toujours au mêmes endroit, installer en quelques sorte une certaine routine dans votre organisation est primordiale et permet de faire certaines amélioration et de l’adapter au mieux aux circonstances de votre expédition.
Il n’est pas superflu, d’avoir des notions de pêche, de piégeage et de chasse. Même si vous avez prévus d’emporter de la nourriture lyophilisé, un petit kit de pêche et de quoi piéger peu s’avérer utile. Imaginez, que votre séjour dur eplus longtemps que prévu. Ces techniques peuvent dans des cas extrêmes vous faire tenir plus longtemps, voir de vous sauver la vie. Il est intéressant de s’entraîner à faire du feu dans n’importe quelle situation climatique, mêmes avec un briquet. Savoir utiliser un firesteel et maîtriser la technique du feu par friction n’est pas idiot.
Les expéditions en kayak
Passons à une autre forme d’aventure, celle qui a ma préférence, les expéditions en kayak. Tout le monde est capable de descendre une rivière sans obstacle. La plupart du temps on se laisse glisser au rythme du courant avec quelques coups de pagaie pour garder le cap. Dans ce cas les muscles fournissent peu d’effort. Mais lors d’une remontée d’un fleuve, ou le long d’une cote sauvage en mer, la préparation physique est importante, la position assise dans une embarcation légère sollicite le bas du dos, il faut donc le renforcer par divers exercices en ajoutant des étirements et des mouvements d’assouplissement. La partie haute du corps ainsi que les bras sont mis à rude épreuve, il faut donc renforcer ces muscles afin de protéger les tendons et les ligaments. Le mouvement de rotation que vous effectuez au niveau des épaules et des coudes est considérable, les poignets et les avant bras sont eux aussi sollicités, car pagayer à contre courant, assez soutenu demande un certains efforts. Il faut aussi prendre en considération les éléments extérieur : la température de l’eau , de l’air, le vent et les conditions climatique sur le littoral.
Les mains sont elles aussi sollicitées, le fait de tenir vos pagaies des heures durant peuvent les altérer si vous avez des mains fragiles, il existe des gants prévu à cet effet. Par température négative, là les gants sont indispensables, l’eau froide associé à la température de l’air peu vite vous engourdir les doigts. En cas de gel, des engelures peuvent apparaître et contrarier votre expédition. De même pour les pieds bien les protéger du froid est important. Pensez que même sur notre littoral en été les conditions de mer peuvent être dures. Le vent, les embruns voire la pluie font chuter la température de l’air. Un équipement vestimentaire approprié est donc nécessaire. Le port du gilet de sauvetage est indispensable, même si vous vous estimez très bon nageur. En cas de brouillard, qui parfois arrive en quelques minutes, une boussole vous permettra de rejoindre la cote pour se mettre à l’abri d’une collision.
Prenez de quoi réparer son kayak. Un câble de rechange si vous avez un gouvernail, de quoi réparer une crevaison si vous posséder un gonflable.
Les séances de musculation d’étirement et d’assouplissement sont importantes, et les sorties en kayak le sont tout autant. Des remontées de fleuves ou de rivières de trois heures sont nécessaires, là aussi en situation réelle avec votre kayak chargé. Cela permet au fur et à mesure de vos sorties de bien équilibrer votre embarcation, de faire certains ajustement comme par exemple améliorer au mieux votre position pour adapter un bon mouvement de pagaye, d’installer des points d’ancrage supplémentaires pour fixer un ou deux tube PVC en diamètre 100 à l’extérieur du kayak sur le dessus des boudins pour ranger les cannes à pêche, la machette, ou un arc et les flèches afin d’éviter une crevaison ou de perdre du matériel lors d’un passage de saut. Quelques randonnées sont nécessaires pour installer une certaine routine afin de ranger votre équipement exactement de la même façon.
Quand je m’arrête pour passer la nuit, quel matériel je sors en premier pour établir mon camp. A ce sujet, il est primordial de ce confectionner une bonne couche, que ce soit en hamac avec moustiquaire intégré, car il y a souvent des moustiques en bord de mer ou en région tropicale. Il est important de ce protéger du vent et de la pluie, mêmes si le temps paraît clément. Il est toujours désagréable de se lever en pleine nuit pour sortir et installer une bâche pour se protéger d’une averse. Il faut savoir que le temps de récupération, c’est à dire bien dormir, est aussi important que l’entraînement. Sans un bon sommeil récupérateur, vous perdrez en lucidité, peut-être que vous oublierez certaines règles indispensables, comme boire avant d’avoir soif, ou de négliger son hygiène.
Il est important là aussi de se tester soit même, ainsi que notre équipement en situation lors de conditions climatiques à ne pas mettre un chien dehors ou par gros temps en mer. Cela me semble nécessaire pour se préparer au pire, et vous permet de finaliser votre matériel et de faire, si besoin des ajustements d’une part pour améliorer au mieux votre confort, la maniabilité de votre embarcation et de rentabiliser la glisse afin d’obtenir une bonne vitesse de croisière. Tout doit être protégé dans des sacs étanche je fais entièrement confiance au excellent produit de chez HPA. Votre matériel vidéo, votre téléphone serra en sécurité. Lors de votre expédition vous serrez en total autonomie au niveau nourriture, dans un kayak nous pouvons emmener bien plus de chose. Produit lyophilisé par exemple pour ma part c’est riz, et condiment le reste provient de la pêche et de la chasse. L’autonomie énergétique est aussi très importante si vous voulez immortaliser votre séjour, avec une gopro ou votre portable et d’avoir suffisamment de charge pour divers applis, voire pour prévenir les secours.
Je teste en ce moment un panneau solaire de chez Sunslice et j’en suis très satisfait, solide et souple à la fois et bien évidement performant. Nul doute qu’il m’accompagnera lors de mes prochaines aventures.
Se nourrir
Pour une expédition en milieu marin il est vital d’avoir un filtre dessalinisateur manuel. Il est important de le tester avant de partir, afin de bien comprendre le principe. Un filtre classique pour eau douce peu s’avérer utile si par hasard vous trouvez de l’eau douce sur une île ou une embouchure de rivière sur le littoral. Faites le plein de vos contenants en fin de journée, quand vous avez trouvé un endroit charmant pour passer la nuit, car cela prend du temps. Au niveau sécurité de l’environnement, Il est fortement déconseillé de faire un feu sur une plage bordée d’une foret de pins. Si le vent provenant de la mer emporte des mèches, les conséquences d’une telle insouciance peuvent être catastrophique. Un camping gaz est dans ce cas la meilleur solution. Une poêle pour faire cuire le poisson et une casserole pour le thé complète la cuisine de brousse. En mer il est facile de se procurer de la nourriture. Tout en pagayant vous pouvez mettre une ligne de traîne. Utiliser plutôt des leurres souples genre raglou ou black minnow, ça tire moins sur la ligne et de ce fait vous n’avez pas à corriger votre trajectoire contrairement à un Rapala par exemple. Sur notre littoral, bars et maquereaux seront votre source principale de protéine, et à marée basse, crustacés et coquillages seront un bon complément alimentaire. Dans les caraïbes les poissons tel les Tazards, et autre carangues, vous procureront de belles émotions sur la ligne. Au niveau gustatif, on se fait vraiment plaisir, filet de poisson grillé, carpaccio de bar, tartare de thon et autre recette à la tahitienne. En Amazonie, ragoût d’agouti ou de pac, caïman au lait de coco, pécari grillé et bien sur piranha, coumarou et Aimara préparer à l’amérindienne sur une claie de bois vert permettent de varier les menus. Tout cela pour dire que quelques notions de cuisine sont nécessaires pour passer des moments agréable. Apprendre quelques recettes de base fait donc partie de la préparation d’une expédition. Une simple planche de contre plaqué marine de 10 millimètres d’épaisseur de 30 par 40 centimètres de coté ne prend pas de place au fond du kayak et rend réellement service pour découper un poisson lorsque que vous êtes sur une plage de sable fin.
Hygiène et santé
Autre sujet à ne pas négliger, les accessoires de toilette.
Il est impératif d’utiliser des produits d ‘hygiène bio afin de limiter le plus possible notre impact sur l’environnement. Cela semble bien dérisoire à l’échelle mondiale, sans parler de l’impact carbone lorsque que nous voyageons en avion. Mais bon le monde est ainsi fait. A se propos lorsque que vous avez choisi votre destination, il est bon de se documenter sur la culture locale, la religion et d’apprendre quelques formules de politesse dans la langue du pays. De se renseigner sur les animaux potentiellement dangereux et de les identifier à coups sûr.
Au niveau santé, une trousse de soins premier secours doit comporter tout ce qu’il est possible d’emmener pour être capable de ce soigner seul.
Savoir faire ses points de suture ou se retirer un gros hameçon d’une main, avec la pince qui serre à décrocher les poissons est indispensable. Cette pince à long bec permet de retirer sans danger l’hameçon logé dans la bouche d’un piranha noir de trois kilos sans se faire couper un doigt. Le plus compliqué est de se recoudre une main. Entraînez vous sur un poulet et des deux mains au cas où cela vous arriverez.
La prévention est indispensable
Cependant la meilleure des sécurités reste la prévention. Lors d’une expédition au long court il est impératif d’être posé, indépendamment à cela, votre esprit doit resté vif, réfléchir toujours avant d’agir, et sans précipitation. Un exemple simple, si lors d’un franchissement de rapide vous avez un doute, arrêtez vous et descendez le plutôt à la cordelle au lieu de dévaler le courant semé d’embûche. Tout en prenant soins de garder votre gilet de sauvetage. Sur le littoral, dés que la mer se forme, je n’hésite pas une seconde je mets mon gilet. Des Rambos au cimetière ou disparu en mer ou en jungle il y en à. Alors un conseil, n’écoutez pas les pseudos aventuriers aux égaux surdimensionnés, aux sois disant anciens militaires des forces spéciale et autre mythos. Certaines émissions comme face à la nature avec BEAR GRILLS ne sont pas à prendre en exemple, ce mec est certainement très sympa mais la production lui demande de faire du sensationnel. Pensez-vous qu’en cas de réel situation de survie, il sauterait de 20 mètres de haut dans une eau à 3 degrés semé de roches dans des tourbillons ou même un poisson ne s’aventurerait pas. Bien sur que non ! ce sont des fausses informations, il faut rester humble, et ne pas avoir honte d’avouer dans certaines circonstances de ressentir de la peur, c’est humain et cela peut éviter bien des soucis. Le fait de s’entraîner, de préparer méthodiquement son expédition par un entraînement physique et mental approprié permet de se fixer ses propres limites.
Cet article est donc dédié aux personnes qui veulent se lancer dans leurs première aventure solo, ou mieux à deux. Car il est plus sympa de partager tout ces moments d’émotions qui pimenteront forcément votre voyage. Il me faudrait un livre entier pour décrire en détail la préparation de différentes expéditions. Malgré mes trente années de missions et d’ expéditions, c’est toujours avec grand sérieux que je prépare la prochaine. Alors à vous de jouer, lancez-vous, vous en êtes capable. J’espère que ces quelques conseilles vous aideront dans vos premiers pas et surtout de réaliser vos rêves les plus fous.
Si vous avez un doute sur la façon de préparer votre expédition, je me ferai un plaisir de vous aider.
Je vous dis bon vent et portez-vous bien.